DERNIERE LIGNE DROITE

Bonjour,

Désolée de cette absence. J'avais promis de réécrire juste après le RV avec le chirurgien mais quelques évènements imprévus ont bouleversé ma fin de semaine.

Pour en revenir au sujet qui nous occupe, j'ai donc eu mon 2ème RV avec le chirurgien jeudi soir. Il est allé droit au but : "Vous avez vu tous les médecins, vous avez le dossier ?". Comment sait-il d'abord que j'ai décidé d'aller jusqu'au bout du parcours ? Parce que j'étais hésitante quand même lors du premier RV...

Bref, je lui donne tout (à l'exception du test d'apnée du sommeil reporté à ce mercredi) et il m'explique alors toutes les complications de l'opération : hémorragie et fistules avec tout ce que les fistules peuvent entrainer... Pas réjouissant comme tableau. Il insiste beaucoup sur la nécessité d'expliquer à l'entourage toutes ces complications parce que, si on passe ensuite un mois avec une sonde dans le nez parce qu'on a une fistule et qu'on ne peut manger normalement, on risque de se voir reprocher par l'entourage proche la décision de se faire opérer.

Mouais... Pour ma part, je n'ai pas trop envie de parler des complications à mon entourage parce qu'il serait capable de chercher à me dissuader même si, pour l'instant, personne n'a contesté ma décision.

Bon, ok, je n'en ai pas parlé à grand monde mais je m'attendais à plus de tentative de dissuasion quand même. D'un autre côté, tout le monde sait que je suis butée, obstinée, têtue et que, quand j'ai décidé quelque chose, il est difficile - voire impossible - de me faire changer d'avis !

Le chirurgien a aussi été extrêmement précis sur son taux de complication sur ses plus de 800 sleeves : 2,85% (ou de cet ordre là, je ne me rappelle plus le chiffre exact). J'aime bien la précision et la franchise. Encore un bon point pour lui.

Le chirurgien m'a également expliqué que le goût et les envies étaient susceptibles de changer : de fan du sucré, je pouvais devenir fan du salé, d'amoureuse des crevettes, je pouvais les détester ensuite, etc. Il paraît que même la langue n'apprécie plus les aliments de la même façon.

Finalement, c'est ça qui me stresse le plus...

Et pour conclure, longue explication sur l'arrêt de travail. Parce que, pour moi qui suis profession libérale, c'est beaucoup plus compliqué. Mon agenda professionnel ne dépend pas de moi mais des juges qui fixent les audiences et, lorsqu'on a une date d'audience depuis 6 mois, on pourrait demander un report mais le fait d'attendre encore 6 mois peut porter préjudice au Client.

Très cool, le chirurgien m'explique que l'arrêt de travail est surtout destiné à se reposer (parce qu'on peut être très fatigué après l'opération) et à s'habituer à la nouvelle façon de s'alimenter. Donc, il préconise un arrêt total d'au moins 15 jours. Et de reprendre progressivement.

Parfait pour moi, j'ai quelques périodes un peu plus tranquilles fin février (vive les vacances judiciaires) et le chirurgien ne part pas en vacances.

Donc, ce sera le 23 Février (entrée en clinique le lundi, opération le mardi et sortie le vendredi en principe).

Enfin, cette date sera maintenue si on obtient l'accord du RSI (régime social des indépendants qui est plus lent que la sécurité sociale et risque, comme je ne suis pas en obésité morbide, de poser quelques problèmes).

Le dossier est parti en recommandé samedi matin. L'attente commence...

Prochain petit billet après le teste d'apnée du sommeil pour vous donner mes impressions (j'ai déjà prévenu mes petits camarades avec qui j'ai une réunion mercredi soir que j'arriverai avec des tubes dans le nez et qu'ils ne s'inquiètent pas...).

A bientôt et bonne semaine.